Prière pour la commémoration des fidèles défunts

Méditation et prière – Commémoration des fidèles défunts

« la vie des morts est dans la mémoire des vivants… »

« La mort secoue les hommes comme le vent secoue les arbres » (Boucar Diouf)

« Chaque fois que meurt l’un de ceux que j’aime,

je me sens blessé, je me sens plus pauvre et je pleure,

non seulement avec les larmes de mes yeux, mais aussi avec celles de mon cœur… » (Enzo Bianchi)

Alors, pourquoi se souvenir de la vie des morts ?

Lors de cette célébration, nous nous rappelons

que celle ou celui qui est mort continue de vivre…

Celui ou celle qui est parti(e) continue de nous inspirer,

de nous montrer par leur vie vécue comment aimer la vie et la rendre plus belle.

« C’est grand la mort. C’est plein de vie dedans. » (Félix Leclerc)

En tout être humain, il y a le souffle de la vie.

Et c’est ce souffle que l’on garde dans notre mémoire.

Ce souffle de la vie ne s’arrête pas avec la mort.

Il peut même nous aider à devenir meilleur.

Alors, ne vivons pas comme des morts car « l’amour ne meurt pas. » (Enzo Bianchi)

Nos morts nous inspirent pour devenir meilleurs…

Pour vivre son deuil, nous avons besoin de respecter le temps du deuil,

de se respecter soi-même,

de respecter celui ou celle qui est parti(e) avec ses côtés lumineux et ombragés, ses secrets…

Là, « à l’intérieur, en profondeur », j’ouvre mon cœur au Seigneur des vivants et des morts.

 

(Vient le moment de la rencontre, de la communion)

Je me prépare, assis(e) confortablement, je respire lentement et profondément.

J’accueille la présence de Jésus qui m’accompagne tous les jours de ma vie.

 

« Garde mon âme dans la paix près de toi, Seigneur. »

Seigneur, je te prie pour les personnes en fin de vie…

Je te prie pour les victimes d’une mort brutale…

Je te prie parce que je suis affecté(e) par un deuil récent…

 

Je suis prêt(e) à te recevoir…

 

Ghislaine Rigolt Beaudoin, agente de pastorale

Yves Perreault, curé ou Alain Larochelle, collaborateur à la paroisse Nativité-de-Jésus

819 562-4421 ou secretariat@nativite-de-jesus.org

La liberté des enfants de Dieu

Depuis toujours, la liberté est un mot magique. Souvent nous pensons que ce sont les circonstances que la société, les autres, la santé, la famille ou le travail nous imposent qui limitent notre liberté. Mais il n’y a qu’apparence de liberté, quand on fait ce qu’on veut, comme on veut et quand on veut.

Nos diverses expériences nous montrent clairement que l’absence de contraintes extérieures ne suffit pas à faire de nous des êtres vraiment libres. Bien souvent, notre manière de vivre et de prendre nos décisions est influencée par nos diverses peurs (d’être rejeté, blâmé, critiqué, incompris, de l’inconnu…) et par nos différents besoins (d’être aimé, reconnu, valorisé, d’indépendance, de contrôle…). Nous ne sommes pas aussi libres que nous le proclamons. Et de toutes les formes de liberté, la plus difficile à construire, et à renouveler sans cesse, est la liberté intérieure qui est le fruit d’un travail long, lucide et constant sur nous-mêmes.

La liberté intérieure, c’est la capacité d’écrire notre propre histoire de vie, en prenant des décisions personnelles qui nous transforment de l’intérieur et qui nous acheminent vers la capacité d’aimer toujours davantage. Elle nous fait reconnaître la présence libératrice de Dieu dans toutes les dimensions de notre vie. Le message que la Bible nous livre est celui de « la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Rm 8, 21).

Jésus est la seule personne vraiment libre qui n’ait jamais vécu. Il a eu à prendre des décisions dans ses diverses relations, par exemple avec les apôtres, la foule, les pharisiens et même avec sa mère. Il a connu, lui aussi, bien des difficultés et des contraintes tout au long de son existence terrestre. Mais il est resté libre intérieurement pour demeurer dans le projet de son Père, malgré les oppositions qui l’entouraient.

Jésus est un homme libre et libérateur qui nous appelle à vivre de cette même liberté des enfants de Dieu. C’est pourquoi l’Évangile est le véritable éducateur de notre liberté intérieure.

Devenir de plus en plus libres nous rappelle que c’est dans notre vie de tous les jours, dans nos relations concrètes aux personnes, aux choses et aux événements que se vit notre capacité de vivre en enfants de Dieu. C’est jour après jour qu’il faut exercer notre liberté intérieure pour devenir de plus en plus libres à la manière de Jésus.

Lucille Madore

Catholiques divorcés et accès aux sacrements

Dans certaines circonstances et après avoir longuement prié et procédé à un examen de conscience, certains catholiques divorcés et civilement remariés pourront désormais avoir accès aux sacrements, ont annoncé les évêques de Malte.

Les évêques ont précisé qu’avec «une conscience informée et éclairée», une personne séparée ou divorcée engagée dans une nouvelle relation conjugale, capable de «reconnaître et croire qu’il ou elle est en paix avec Dieu», «ne peut être empêchée de participer aux sacrements de la réconciliation et de l’eucharistie».

POUR PLUS D’INFOS

À Malte, certains divorcés remariés auront accès aux sacrements