Pardon

 

À quel âge dois-je inscrire mon enfant au sacrement du pardon?

Dès que votre enfant est en âge de participer à une animation de groupe et qu’il manifeste le désir de connaître Jésus, vous pouvez l’inscrire à un parcours de foi. Mais pour le sacrement du pardon, votre enfant doit avoir 8 ans ou être en 3e année du primaire.

À quel moment se fait l’inscription pour ces sacrements ?

Dans la dernière semaine du mois d’août et la 1ère semaine de septembre. Surveillez les informations dans la Tribune, les feuillets paroissiaux et sur le site internet de la paroisse ou informez-vous en tout temps au secrétariat au 819-562-4421.

Après le pardon, quel autre sacrement recevra-t-il?

La 1re  des communions, puis la confirmation.

Peut-il vivre ces sacrements en une seule année?

Non, les enfants ne vivent qu’un seul sacrement par année.

En quoi consiste sa préparation?

Un parcours d’éveil à la foi de 6 catéchèses d’une heure 15 min. à l’automne, PLUS un parcours portant sur le sacrement de 6 catéchèses à l’hiver. En fait, l’enfant vit un parcours catéchétique qui lui permet de connaître Jésus à l’aide des récits d’Évangile. Ces récits lui donnent l’occasion de se référer au modèle de vie vécu par Jésus. Il vit cette découverte de la foi avec un groupe de 6 jeunes et développe ainsi sa confiance en Dieu.

Comment mon enfant vivra-t-il ce sacrement?

1) Une lecture de la Parole de Dieu où l’on découvre l’amour miséricordieux du Père face à nos infidélités; 2) un geste de regret; 3) une démarche d’aveu au prêtre, ministre de la réconciliation; 4) l’absolution du prêtre; 5) une action de grâce; 6) la décision de changer (convertir) quelque chose dans sa vie.

Combien coût les parcours vers un sacrement?

Le parcours, qui comprend 12 rencontres de catéchèse, coûte $75.

 

 

La confession est une voie concrète pour nous réconcilier avec nous-mêmes et avec les autres, pour nous exercer sans cesse à la conversion, et pour faire l’expérience de Dieu comme de Celui qui aime sans conditions. Nous n’avons pas le droit de l’isoler, de la séparer du message de Jésus dans sa globalité. Elle n’a de sens que dans le cadre de cet appel à oser une vie qui corresponde à la volonté de Dieu et à notre propre humanité. Dans la confession, nous rencontrons Jésus Christ, qui a pardonné aux pécheurs. Nous rencontrons le Dieu de Jésus Christ, qui nous délivre de nos péchés et de nos sentiments de culpabilité, qui nous fait vivre l’expérience de son amour miséricordieux dans le sacrement.

Personnellement, je ne peux pas dire que j’aime me confesser. Mais je dois reconnaître que cela me fait du bien. De temps en temps, j’ai besoin de m’arrêter pour considérer mon existence et en tirer un bilan: est-ce que la façon dont je vis est toujours la bonne? Je dois alors surmonter mes inhibitions pour demander à l’un de mes confrères de me confesser. Mais après la confession, je sais que c’était bien de le faire. Certes, je n’aurai pas changé de peau. Je continuerai à me débattre dans mes problèmes et mes fautes quotidiennes. Mais la confession me donne une impulsion qui m’aide à repartir et à vivre de façon plus consciente et attentive. Elle me permet parfois de découvrir quels sont les pièges dans lesquels je retombe régulièrement; elle me rend plus sensible. Et l’expérience du pardon me donne le senti-ment qu’il est inutile de s’obstiner à fouiller dans le passé. Il est enterré. Je peux le laisser reposer en paix.

Lors des derniers stages de Pâques à l’abbaye, les directeurs et directrices avaient choisi de proposer aux jeunes le thème de réflexion suivant: « Culpabilité et sentiment de culpabilité ». C’était là une initiative courageuse. Or, durant les cours, on put constater combien cette question était centrale pour les jeunes. En effet, ceux-ci ont besoin d’un espace où pouvoir parler sans crainte de leurs sentiments de culpabilité. Ils aspirent à s’en libérer et à faire l’expérience du pardon de leurs fautes. La confession n’est pas le seul lieu où l’on peut aborder ces sujets. Mais c’est pourtant un espace thérapeutique très important, dans lequel ceux qui sont tiraillés par des sentiments de culpabilité ou qui ne cessent de se reprocher leurs manquements peuvent trouver la guérison. Avec la confession, Jésus nous a donné un sacrement où nous nous savons aimés sans conditions.

Lors d’une conférence sur le thème « Chacun a son ange », une petite fille me demanda: « Est-ce que vous croyez vrai-ment que mon ange ne me quitte jamais? » Et comme je le lui confirmais, elle ajouta: « Oui, mais quand je suis méchante aussi? » Je lui dis: « Oui, l’ange est patient avec toi. » Alors, elle insista encore une fois: « Oui, mais si je suis tout le temps méchante? » Je lui répondis: « Je suis sûr que ton ange ne te quitte jamais. Il est toujours avec toi. Même si tu ne peux plus te supporter: lui, te supporte. » Alors, elle s’éloigna, rassurée. Il était primordial pour elle de recevoir cette confirmation.

La confession est le lieu où nous pouvons apprendre que Dieu, à l’amour miséricordieux, ne nous abandonne jamais, que le pardon de Dieu embrasse toutes nos fautes, que Dieu nous accepte totalement. En tant que confesseur, c’est toujours un miracle pour moi de voir des gens qui étaient arrivés accablés par le poids de leurs fautes rentrer chez eux redressés, libérés, ayant fait l’expérience du don précieux que Jésus nous a fait en nous offrant le sacrement de pénitence comme lieu de réconciliation.

Alain Larochelle, prêtre

Sacrement du pardon

(adulte ayant déjà reçu ce sacrement)

• avant les célébrations, sur demande ;
• sur rendez-vous au secrétariat ( 819) 562-4421
• célébration communautaire du pardon avec absolution générale au temps de l’Avent et du Carême.